
HISTOIRE DE LA RUE

Baptisée ainsi en souvenir de la victoire française de 1799 en Egypte, la rue d’Aboukir s’étend de la place des Victoires et la rue Vide-Gousset jusqu’au bout de la rue Saint-Denis. Depuis 1633, la rue a porté différents noms.
Au n°2 se dressait l'Hôtel de la Marquise de Pomponne où le maréchal de Hallier de l'Hospital, avait épousé une certaine Françoise Mignot. La Compagnie des Indes vint s'y installer en 1723. L’Hôtel de Pomponne devint ensuite la propriété de M. de Massiac. Plus tard, la Caisse des Comptes Courants l'occupa pour ensuite le revendre à la Banque de France, qui y resta jusqu'en 1812.
Les numéros 55 à 63 et 62 à 76 de la rue furent emportés par le percement de la rue Réaumur.
Marie-Madeleine Guimard, une des plus célèbres danseuses de la seconde moitié du XVIIIème siècle, et mécène de plusieurs artistes dont Fragonard, est née dans la rue d’Aboukir, encore appelée rue de Bourbon-Villeneuve à l’époque.
Napoléon Bonaparte vécut en 1795 dans un modeste hôtel au numéro 11 de la rue.
En 1880, le compositeur Gustave Charpentier, alors étudiant au Conservatoire, loua un appartement avec un ami au n° 123.
Un mur végétal intitulé «L’oasis d’Aboukir», à l’angle de la rue d’Aboukir et de la rue des Petits-Carreaux, a été réalisé par Patrick Blanc en 2013.